Catégorie: "Veille"20/10/07
Quelques animateurs et animatrices du réseau suivent et s'intéressent grandement au Web 2.0. Le journal «Les affaires» de la semaine du 19 octobre (très belle date en passant L'interview avec Chris Anderson, le rédacteur en chef du magazine Wired, est savoureuse. Pour lui, le Web 2.0 c'est tout simplement le Web 1.0 qui fonctionne... Je vous invite à lire cette entrevue ainsi que le dossier traitant de l'impact du Web 2.0 sur nos industries... Bonne lecture! 19/10/07
Erik Thompson a réalisé de formidables vidéos démontrant l'utilisation du langage de programmation VPython afin de faire construire aux élèves des situations apprentissage sur la gravité et ce, très simplement. C'est une excellente façon de faire découvrir la programmation aux élèves dans un contexte fort significatif. Voici le premier des neufs vidéos... Get the Flash Player to see this movie. Ce vidéo provient d'ici. Les autres vidéos et le code Python pour faire vos tests sont disponibles ici. 25/09/07
Scratch est un nouvel environnement de programmation visuelle et multimédia basé sur Squeak destiné à la réalisation et à la diffusion de séquences animés sonorisées ou non, et plus généralement à l'apprentissage de la programmation. L'intégration de Scratch peut se faire rapidement au premier cycle du primaire permettant ainsi aux élèves de développer rapidement l'apprentissage de la programmation. Fruit d'un long travail, Il a été développé par le Media Lab du MIT en collaboration avec le KIDS research group de l'UCLA (University of California, Los Angeles). Scratch illustre véritablement les potentialités pédagogiques et ludiques de Squeak. Il existe de nombreux outils interactifs de manipulations d'images et de sons destinés à visualiser et produire des séquences multimédia animées. Mais, la plupart du temps la visualisation de ces animations est passive – hormis à cliquer et cliquer encore - et il est impossible de les modifier. Quant à les produire ! les outils sont souvent préformatés ou d'un accès parfois difficile, voire les deux. Scratch change radicalement la donne. Il offre une interface intuitive – y compris pour les plus jeunes - de dessin en bitmap, de manipulation d'images, de photos, de sons, de musiques, etc. et surtout de programmation visuelle de tous ces éléments. Avec Scratch, il est facile de créer des personnages, de changer leur apparence et de les faire interagir les uns avec les autres. Il est aussi possible, conseillé même, de publier ses productions afin que d'autres puissent en bénéficier voir s'en servir dans leur propres travaux. Plus précisément, Scratch trouve son intérêt le plus évident comme support d'apprentissage de la programmation informatique. Coder avec Scratch est beaucoup plus simple qu'avec un langage traditionnel, créer un script consiste à assembler des briques de contrôles, de variables, de test, etc. Ce script constituera lui-même une nouvelle brique et viendra grossir le lot de celles qui existent déjà. On retrouve ici le modèle constructiviste de Logo ou des E-Toys de Squeak. Regardez par vous même... De plus, tous les projets sont publiables sur le Web automatiquement si l'auteur de la création le désire. Sur le site de Scratch, il est possible de naviguer à travers plusieurs centaines projets réalisés par les enfants. Scratch est disponible sous Windows, Mac OS X et Linux et est diffusé sous une licence libre MIT. Si vous désirez apprendre un peu plus sur Scratch... http://squeaki.recitmst.qc.ca/wakka.php?wiki=ScratchIntro Allez... laissez aller vos élèves en classe... ils vous surprendront! 04/12/06
Cette nouvelle nous signale que le portable à 100$ n'est plus qu'un rêve/prototype. La production (quand même limitée) est débutée. On peut voir l'interface (assez différente de mon bureau) sur Youtube. On peut tester en émulation (donc assez lent) le système. On se retrouve en effet dans une interface plus englobante qu'un bureau traditionnel. Le site du projet «One laptop per child»: http://www.laptop.org J'ai hâte d'en avoir un 24/04/06
15/12/05
Le projet de portable à 100$ a déjà été discuté ici. Mais voilà que de nouvelles questions sont posées par M. Painchaud sur la liste du RÉCIT. M. Painchaud m'a autorisé à transporter ses questions ici, sur notre blogue afin d'ouvrir le questionnement à une plus grande communauté. Par ailleurs on aura des traces de notre discussion. Alors voici les questions (en bloc de citation) et mes premières réponses.
Un ordi qui fonctionne (je fais référence ici aux ordis de nos écoles qui plantent dès qu'on tente d'ouvrir deux logiciels en même temps) ne peut pas nuire en tout cas. Quel que soit son prix.
Je ne crois pas (selon mes sources) que ces ordis soient disponibles pour nous au Québec :o( Mais le prix des portables (pas le plus puissant, mais un 1.x GHz peut faire beaucoup) diminue ce qui peut donner (à ceux qui ont des $$) des idées lumineuses.
Ho! Voilà LA question. Je crois que c'est un cauchemar pour la majorité des profs malheureusement.
Un ordi à 3000$ ne peut que gagner face à un ordi à 100$. L'AUTRE question est: est-on capable de se payer ça?
Hum... par rapport à quoi? Par expérience je sais que Linux (le système installé sur les ordis à 100$) est plus robuste au plantage que Win$. Mais je suis capable de «tuer» mon système linux aussi ;o) Et vous, qu'en pensez-vous? 14/12/05
Au RÉCIT dans les denières années, je crois que nous nous sommes surtout concentré sur l'information. Informer que le réseau existe. Informer sur nos mandats. Informer sur les services offerts. Informer sur l'existence de situations d'apprentissage. Mais je réalise que du côté de la communication, on a peut être des croûtes à manger. Et quand on veut intégrer les TIC, ça peut poser problème. Le présent billet a pour but (bien humblement par ailleur, je ne suis pas un expert en science de la communication) d'exprimer ma vision de la communication, de trouver des moyens de la faciliter, et donc de l'améliorer à l'intérieur de notre réseau. Composition de la communication D'abord essayons d'imager sous forme mathématique la communication: ![]() où E = Émetteur, R = Récepteur, b= bruit et C = Communication.* Émetteur Bon ok, c'est bien beau tout ça, mais quelles sont les implications de cette formule? Prenons d'abord l'émetteur. Le fameux E (ou la fameuse), placé en premier dans la formule non par hasard ou par ordre alphabétique, doit avoir un message à faire passer à R à l'aide d'un outil. Je me concentre ici sur le contenant (vous comprendrez pourquoi plus bas) par rapport au contenu. Afin d'augmenter la grandeur de la variable E, l'émetteur a quelques efforts à faire.
Stratégies gagnantes pour augmenter la valeur de E:
Récepteur Notre récepteur a un rôle à jouer dans la communication, un rôle très important afin que la variable R ait une grande valeur dans l'équation. Tout comme l'émetteur, le récepteur doit choisir des outils pour recevoir l'information. Il doit également la traiter, ce qui demande un effort, peu importe ce que l'émetteur a utilisé comme outil. Ses outils doivent donc être en phase avec ceux de l'émetteur, c'est à dire que si l'émetteur utilise une page web (blogue, wiki, page statique...) pour communiquer, le récepteur doit minimalement avoir un navigateur pour accéder au message. Le récepteur doit aussi «aller chercher» le message là où il est (dans son courrier électronique, à une adresse web, sur un fil RSS...). Ce qui demande souvent des efforts relativement élevés. Stratégies gagnantes pour augmenter la valeur de la variable R:
Bruit Le bruit est un ensemble de facteurs comme:
Communication J'ai tenté de démontrer que l'émetteur et le récepteur ont chacun leur importance dans la qualité de la communication. À mon avis, on néglige souvent le fait que s'il y a absence de récepteur (R=0), il n'y aura pas de communication (C=0). Logique vous me direz! De plus, pour qu'une communication soit efficace (grand C), émetteur et récepteur doivent minimalement s'entendre sur certains points (outils, format de fichier, structure de l'information...). Ce qui m'amène à daire qu'un groupe comme le RÉCIT devrait travailler sur ces éléments dans les prochains mois. Pour ce qui est de b, il diminue la qualité (facteur diviseur) de la communication. L'objectif est donc de le minimiser (paradoxalement à l'aide de la communication!). Ici aussi il y a du travail à faire. Dans le RÉCIT Beaucoup de contenus/expertises ont été développés depuis les débuts du RÉCIT (même à l'époque des CEMIS). Mais je crois qu'on peut dire que notre bibliothèque est relativement mal classée. Même que je ne vois pas les tablettes ;-) Ce qui a comme résultat de peut être donner l'impression aux éducateurs qu'on n'a pas grand chose à offrir/communiquer. Il est peut être temps pour notre réseau de s'attaquer au contenant? Le RÉCIT est divisé selon les domaine d'apprentissage (pour les nationaux). Ce qui peut être intéressant pour certains projets mais pour d'autres, plus englobant (comme le contenant), c'est possiblement un frein. Notre démarche pour l'adoption du gestionnaire de contenu SPIP pour le site central et la syndication (fils RSS) est un premier pas dans cette direction (notre première tablette). Mais il reste beaucoup de travail à faire pour les autres aspects du web: vidéoconférence, clavardage, radio web, streaming vidéo, base de données, travail télécollaboratif, formation virtuelle... Malheureusement, personne n'a le mandat de développer le «contenant» au niveau national. Oui oui il se fait un peu de développement de contenant (SPIP, fils RSS, vidéoconférence, radio web...), mais ce développement se fait à la pièce, donc sans vue d'ensemble. Ce qui n'aide pas vraiment le réseau à mieux communiquer. Note: Je sais que ce texte n'est pas complet, il manque des éléments pour chaque variable (même la formule est modifiable). Merci de les ajouter dans les commentaires ci-dessous. PS: Merci à Richard Ayotte, Martin Bérubé, Pierre Drouin, Gilles Jobin, Louis Longchamps, Daniel Ricard pour l'inspiration. Joyeuses fêtes à tous! 18/10/05
Après une visite à l'université Laval, et suite à un commentaire sur la différence entre ce site et celui-ci, j'ai réalisé qu'il y a eu des améliorations (il en reste à faire bien sûr!) en éducation en ce qui concerne les sites web. Ça poursuit également ma réflexion de ce billet. Voici donc quelques éléments qui ont à mon avis évolués au cours des dernières années. Les listes de liens http://cafe.rapidus.net/plachanc/liens.htm Combien de ce genre de sites (pages) on a sur le web? Liste de sites créée en html par une personne? Plusieurs. Maintenant ça ressemble plus à ça: http://del.icio.us et à http://recit.org/lpc/ Sites dynamiques où plusieurs personnes peuvent y contribuer. Un signets peut être associé à plusieurs mots-clés, donc un classement plus efficace. Des fils RSS permettent aux internautes de suivre l'évolution des signets. L'esprit de partage étant à la base de ce type de site. Site de classe/personnel/organisme Les sites de classe de ce type: http://recitmst.qc.ca/scnat/psfab/, http://cafe.rapidus.net/plachanc/cours.html ou http://www.chez.com/jpross/, où se retrouver (pas d'outil de recherche) n'est pas toujours simple, où les couleurs/polices/logos d'une page à l'autre ne sont pas nécessairement homogènes, où on ne peut pas interagir avec les auteurs (sauf par courriel)... sont légions. On est rendu là: http://recit.qc.ca/spip/, http://academielafontaine.qc.ca/, http://recit.cadre.qc.ca/, http://pierrelachance.net/blog/, http://robot-tic.qc.ca/ grâce aux gestionnaire de contenu (plus besoin de ftp, on peut travailler sur le site de n'importe quel ordinateur) qui permettent de ce concentrer sur le contenu plutôt que sur le contenant (une fois celui-ci au goût du propriétaire bien sûr). Où les internautes peuvent commenter les textes. Où généralement un fil RSS (ou Atom) est proposé afin de ne pas avoir à visiter le site pour être tenu au courant des changements. Nouveaux concepts Des pages comme http://recitmst.qc.ca/scnat/psfab/centrales/centrales.html ont été créées à plusieurs personnes (je le sais parce que j'y ai participé). Mais c'est une page statique créée et recréée et recréée selon les versions que le «chef» d'équipe avait sur son ordi. Maintenant on a les wikis: http://recitmst.qc.ca/wikinimst/, http://recit.org/wiki/, http://fr.wikipedia.org/wiki/Accueil qui facilitent grandement une collaboration autour d'un projet commun. Il y a aussi les radios web (http://recitmst.qc.ca:8888/) qui sont apparues et qui permettent de lâcher un peu le texte pour faire de l'audio. Ce qui développe d'autres compétences à mon avis. Youppi! Je choisis... Ce qui me rend le plus fier de ces évolutions est qu'un prof sans le sous peut faire ça! Car ce sont toutes des applications libres qui sont derrières ces sites. Finalement on questionne quelques fois l'esthétisme des «nouveaux» sites web en éducation. Oui on pourrait toujours se payer un designer/graphiste/programmeur pour se faire faire un site web éducatif super beau, hyper design, mais moi je préfère utiliser les $ publics à accompagner sur le terrain les éducateurs, acheter du matériel comme des ordinateurs, de la robotique ou des microscopes numériques, acheter de la bande passante pour héberger des projets éducatifs, etc. C'est un choix, mon choix. Exactement comme celui de ne pas payer de licence de logiciel et d'utiliser/promouvoir (le plus possible) des logiciels libres dans mon travail. Question: afin de m'améliorer sur l'esthétisme de mes sites web, dois-je suivre des cours? Pourquoi pas? Quelqu'un parmi les lecteurs peut/veut me supporter/former? Mais une dernière question si vous me le permettez, avant que je mette des dizaines d'heures à travailler sur l'esthétisme de page web: quelq'un pourrait me montrer un site que tout le monde trouve beau+bon pour que je me base sur quelque chose? Merci. 16/10/05
J'avais déjà lu et entendu parler de ce portable pour les pays en voie de développement. Mais cette nouvelle me confirme que si le portable est vraiment produit, les concepteurs/producteurs vont avoir du travail! :o) Cette déclaration me laisse toutefois perplexe:
Est-ce qu'on a vraiment échoué aux U.S. en installant quelques ordis par classe? Quelqu'un a des références à me soumettre? Pour le Québec, on serait prêt à mettre combien pour équiper tous nos élèves d'un tel outil? Peut être que la question fondamentale est de savoir si on croit que ce serait profitable à nos jeunes d'avoir un ordinateur? 15/10/05
Ce billet de Martin et des discussions hors web ;o) me font réfléchir de ces temps-ci. Est-ce qu'on peut aller trop loin en TIC? Ce que je veux dire: est-ce qu'il y a des connaissances/compétences que ne DOIT PAS avoir un formateur en TIC? Ou un prof? Ou un élève? Pour ma part (jusqu'à présent en tout cas) je crois que non. C'est à chaque professionnel de voir jusqu'où il doit aller dans ses apprentissages. Attention! Je ne parle pas ici de formation. Car là je suis de ceux qui s'obligent à accompagner l'apprenant là où il est. Suis-je toujours capable? Non, j'ai des défauts quand même ;o) Juste un petit exemple, Mme Colette Paquin et M. Jean Chouinard m'ont fait (re)découvrir CMAP dernièrement. Ces G.A.R. (Gentils Animateurs RÉCIT) m'ont montré à distance (avec Skype comment une équipe de travail pouvait utiliser CMAP pour travailler sur le même réseau de concepts en même temps! Et avec un espace de clavardage avec ça! Donc, est-ce que je dois garder cette information pour moi au cas où certaines personnes ne soient pas à l'aise avec cette technologie (et/ou les réseaux de concepts)? Autre question: Est-ce qu'on parle trop des blogues? De la vidéoconférence? Des vidéos? Des portails? Des gestionnaires de contenu? «Trop» implique un jugement personnel je crois. Pour ma part je n'entends pas encore assez parler des différents outils facilitant/favorisant l'intégration des TIC par les élèves. Cependant, le trop est peut être en comparaison avec le discours pédagogique autour des outils? Mais là on m'a déjà dit que c'était le travail des CP. Aller savoir... Le présent blogue, je crois, est beaucoup plus pédagogique que technique, non? Maintenant, est-ce qu'on parle trop de SPIP? Sûrement pour celles et ceux qui n'utilisent pas ce gestionnaire de contenu. Par contre, il y a beaucoup (vraiment beaucoup) de demandes pour aller plus loin. Comment doit-on réagir alors? Moi, je continue à répondre aux besoins exprimés par les animateurs du RÉCIT, par les enseignants, par les futurs enseignants... Ce sont eux qui sont en première ligne (près/dans la classe). Ma tâche est de les accompagner (du mieux que je peux) dans ce qu'ils jugent pertinent dans leur travail. Bien que régulièrement je tente de faire réfléchir les gens sur cette pertinence (là je joue mon rôle de conseiller). Comme les TIC évoluent très rapidement et que les TIC qu'utiliserons les élèves dans leur vie d'adulte n'existent pas encore, serait-il pertinent de ralentir le pas de nos apprentissages? Car selon moi, ces apprentissages servent entre autre à trouver des applications plus simples/adaptées aux besoins des gens. Exemple de l'évolution des TIC: A-t-on encore besoin de montrer l'utilisation d'un traitement de texte (à la OpenOffice.org) pour faire écrire davantage l'élève? Alors qu'un petit gestionnaire de contenu est amplement suffisant. Et en plus c'est sur Internet et ses parents peuvent enfin le lire et le commenter! À poursuivre... |